S’il y a un art que Lyon a offert au monde et de manière notoire, c’est bien le 7ème art. Le cinématographe, invention révolutionnaire des Frères Lumière, y voit le jour en 1895. Il jouera un rôle majeur dans la naissance du cinéma tel qu’on le connait : une suite photographique projetée devant un public. Depuis, la ville poursuit la tradition et fait vivre cet héritage comme jamais.

Le musée Lumière

Le musée Lumière retrace le parcours des frères Lumière durant la création de la caméra qui les rendra célèbres, des premiers prototypes au résultat final. Il détient une collection impressionnant sur l’histoire du 7eme art. Projecteur, camera, accessoires, on y retrouvera les autres inventions qui ont permis au cinématographe de voir le jour. Le musée expose également les inventions qui ont jalonné la vie d’Auguste et Louis Lumière.

Cette installation fait partie d’un projet plus grand : l’Institut Lumière, qui s’articule autour du cinéma. Situé au 25 rue du Premier-Film, Lyon 8e, le musée Lumière est ouvert au public tous les jours, sauf le lundi.

Le festival Lumière

Tout comme le musée Lumière, le festival Lumière est rattaché à l’Institut du même nom. Il est organisé chaque année au mois d’octobre. Lancé en 2009, il en est actuellement à sa 13e Édition.

Si Clermont-Ferrand se spécialise dans le court-métrage et Annecy l’animation, le festival Lumière planche sur le cinéma classique. Cette rencontre avec le « cinéma de patrimoine » offre au public l’opportunité de côtoyer des œuvres du passé. Film muet, classique en noir et blanc… ne sont qu’un avant-goût. À chaque édition, c’est un concentré d’exposition, de master class, de séances de projection et de ciné-concerts. Pour y assister et ne rien en manquer, il est nécessaire d’acheter des places en avance sur le site web du festival.


Depuis 2009, l’Institut décerne le Prix Lumière à toute contribution majeure au cinéma. Il est remis à l’occasion du festival. Gérard Depardieu, Quentin Tarantino et Catherine Deneuve font partie des lauréats. Et depuis 2012, le Prix Bernard Chardère récompense les critiques, tandis que le prix Raymond Chirat se destine aux protecteurs du patrimoine cinématographique.

Lyon a été aux premières loges dès les balbutiements de l’Art cinématographique et elle n’est pas près de lâcher son rôle. Alors, silence, on tourne et ça se passe dans la ville lumière !.